En musique, le plaisir de la sensation dépend d'une disposition particulière non seulement de l'oreille, mais de tout le systême des nerfs...
Au reste, la musique a plus besoin de trouver en nous ces favorables dispositions d'organes, que ni la peinture, ni la poésie. Son hieroglyphe est si léger & si fugitif, il est si facile de le perdre ou de le mésinterpréter, que le plus beau morceau de symphonie ne feroit pas un grand effet, si le plaisir infaillible & subit de la sensation pure & simple n'étoit infiniment au-dessus de celui d'une expression souvent équivoque...
Comment se fait-il donc que des trois arts imitateurs de la Nature, celui dont l'expression est la plus arbitraire & la moins précise parle le plus fortement a l'âme?
Denis Diderot, Lettre à Mademoiselle...
Appendix à la Lettre sur les sourds & muets, 1751
Death & Life, Nothingness & Being: Mahler’s ”Resurrection” Symphony
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Mahler’s Second Symphony was an attempt to confront the shock of mortality,
to bring both composer and audience face to face with their own triviality
and ...
Há 6 horas